Archives et Patrimoine d’Availles-en-Châtellerault.

Origine des pièces.

Les photos anciennes, cartes postales et certains des documents présentés sur ce site ont été confiés par les Availlais à la municipalité dans le cadre d’une collecte visant à préserver le patrimoine communal. Numérisés, identifiés, datés et classés, ces documents, précieux et souvent rares, enrichissent nos archives municipales et permettent leur utilisation dans le cadre des activités culturelles de la commune (expositions, publications, ateliers d’histoire locale).

Droit à l'image.

Toute personne a droit sur son image. Cela signifie qu'elle peut s'opposer à l'utilisation de son image sans son autorisation.

Toutefois, il existe des exceptions, Si la personne se trouve dans un lieu public, une prise de vue ne nécessite pas d'autorisation  (Cour d'appel de Paris. 24 mars 1965V) II s'agira d'un lieu où une personne ne peut se considérer comme à l'abri des regards d'autrui; exemple : photos prises dans une rue, dans un magasin, lors d'une manifestation, d'une cérémonie publique (Cour d'appel de Paris. 20 décembrel976). Les personnes ne doivent pas être photographiées de manière isolée pour en faire un sujet à part entière.

Pour une personne assistée, mineur, personne handicapée ne pouvant manifester sa volonté, l'accord des représentants légaux est indispensable (Cour d'appel de Toulouse, 15 janvier 1991).


Consultation des archives municipales.

La consultation des archives publiques obéit au respect des règles de communicabilité des documents. Un inventaire des archives est disponible en mairie. La consultation des documents se fait sur rendez-vous. L’inscription est gratuite. Il suffit de présenter une pièce d’identité en cours de validité et de prendre connaissance du règlement affiché en salle de lecture.

Animations.

A la Médiathèque.

Notre bibliothécaire,  a réservé une "étagère patrimoine". Vous y trouverez des ouvrages en lien avec Availles, les travaux imprimés de nos recherches et de quelques thèmes abordés lors de nos rencontres, ainsi que des ressources pour faciliter vos recherches généalogiques.

Culture locale et patrimoine

Édifices civils

Le Perron : ancienne métairie de René Descartes

Le souterrain-refuge : il est situé au sud d'Availles-en-Châtellerault, dans le hameau de Prinçay. C'est un souterrain qui a été aménagé en refuge sur deux étages. Il possède trois salles principales avec des banquettes, des niches à lampes et des tuyaux perforés dans la roche jusqu'à la surface du sol permettant l'aération du refuge.

Le château de la Tour d'Oyré dont l'élévation, la toiture, le salon et le décor intérieur sont inscrits comme Monument Historique depuis 1987.


Le Perron :

René DESCARTES, célèbre philosophe fut au début du XVIIème siècle un illustre propriétaire de cette belle et noble métairie dont il prit le titre « René DESCARTES, Seigneur du Perron »descartes

Une Seigneurie d'origine moyenâgeuse
L'origine de cette métairie remonte au XVème siècle, selon les traces écrites les plus anciennes consignées aux archives départementales. Modeste métairie en apparence, mais véritable fief noble en réalité, conférant à son titulaire le titre de « Seigneur » ou « Sieur ». La possession d'un pigeonnier (ou « fuie », ou « fuye »), ici riche de plus de 600 boulins, était un privilège réservé à la noblesse, au Seigneur haut justicier et témoigne aujourd'hui de l'étendue des terres assujetties au fief du Perron. Ce privilège fut aboli par la révolution française, la nuit du 4 août 1789.

perronUn illustre propriétaire : René Descartes, Sieur du Perron
René Descartes, célèbre universaliste français, se vantait fréquemment d'être « gentilhomme en poitou ». René Descartes put se dire à de nombreuses occasions «Sieur du Perron» et même « Monsieur du Perron », ou tout simplement « Seigneur du Perron » comme il lui arriva sa vie durant de signer certains courriers. En effet, si son père faisait partie de la noblesse de robe (conseiller au parlement de Bretagne), le jeune Descartes hérita de sa grand-mère maternelle à sa majorité d'une terre seigneuriale, celle du « fief modique mais noble du Perron ». Quelques années après, afin d'acquérir la charge de lieutenant-général à Châtellerault sur les conseils pressants de son père, Descartes vendit tous ses biens fonciers dont celui du Perron. Cependant, l'acte de vente comportait une clause expresse en vertu de laquelle Descartes restait durant sa vie entière le Seigneur nominal de la terre cédée, le Seigneur du Perron. Lorsque le célèbre universaliste mourut à Stockholm en février 1650, le mausolée provisoire qui reçut sa dépouille portait cette inscription latine : « Renatus Descartes, Perronti dominus »

Souterrain-refuge du XI' au XIV siècle

Les premières recherches ont débuté au milieu du XIXe siècle. Ce souterrain est formé de salles occupant princay ales deux tiers de la surface totale, le reste étant divisé en galeries permettant l'accès à ces pièces. Des fouilles minutieuses ont permis d'établir que le lieu ne servait pas de souterrain-refuge, mais qu'il était aménagé de façon à assurer la triple fonction de stockage de grains et de fruits, d'habitation et de défense pendant la guerre de Cent Ans. Les vestiges mis au jour indiquent que les périodes d'occupation se situent entre le XIe et le XIVe siècle. Le souterrain abrite deux salles distinctes : la salle des veillées et la salle des fadets. Les pièces sont rectangulaires, hautes de 2 mètres environ, et garnies de banquettes taillées dans le tuf. Des niches semi-circulaires, pratiquées dans les parois verticales, sont destinées à recevoir des lampes ou d'autres objets. Au XIXe siècle, les habitants de Prinçay et du voisinage se réunissent dans ces pièces afin d'y passer les veillées d'hiver. La température y est douce et dispense de faire du feu. Les femmes filent ou tricotent, elles font des « cancans », et elles s'y racontent des histoires de loupt-garous, de fantômes et de fadets.princay b

TUYAU D'AERATION XIe et XIVe siècles Terre cuite

Ce tuyau d'aération fait partie des vestiges mis au jour dans le souterrain de Prinçay, comprenant des fragments de céramique, de tuiles, de carreaux et de poteries. Une fois le souterrain achevé, les cheminées de creusement étaient rebouchées, couvertes de dalles puis comblées depuis la surface. Dans plusieurs d'entre elles, les artisans ont ménagé à chaque angle des conduits d'aération. Un système de tuyaux de poterie emboîtés les uns dans les autres permet à ces canalisations d'atteindre la surface du sol.

Château de La Tour d'Oyré

tour oyreLe château de La Tour d'Oyré, édifié au XVe siècle pour Raoul de Faye, oncle d'Aliénor d'Aquitaine, est vendu comme bien national à la Révolution, morcelé, le domaine passe au XIXe siècle à Ludovic Halevy puis à Charles Gounod. La famille Treuille en sera propriétaire à la fin du XIXe siècle, celle-ci y réalise des travaux, notamment sur la façade sud. Le logis de plan rectangulaire est sous toiture à longs pans à pente aiguë entre deux pignons.

Sa façade Est est la plus typée; cantonnée de deux tours carrées à mâchicoulis couverts sous toiture en pavillon.
La tour sud-est compte une travée tandis que la tour nord-est est éclairée de 2 travées de baies sur 4 niveaux interrompant le chemin de ronde.

 

 

Édifices religieux

L'église Sainte-Madeleine de Prinçay

eglise princayLa cure de cette église, fondée par les seigneurs de Chitré, était à la nomination du chapitre cathédrale de Poitiers jusqu'à la Révolution. Vendu aux enchères comme bien national en 1791,  son édifice est acheté par trois paroissiens qui le conservent en l'état. Le 18 novembre 1818, un nouveau découpage administratif réunit les communes de Prinçay et d'Availles-en-Châtellerault. Ainsi, quand Sainte-Madeleine est rendue au culte en ¡852, elle est érigée en annexe de la paroisse Notre-Dame d'Availles.
Des élévations médiévales, il ne reste que les murs de la ne/du XlIIe siècle, le chœur et une nouvelle façade ont été aménagés au XIXe siècle.

La nef est couverte de lambris peints sous lesquels les départs d'arcs d'une voûte primitive sont conservés. Ces arcs prennent appui sur deux colonnes engagées aux chapiteaux à crochets. Sut les murs, les arcs formerets tronqués témoignent de l'abaissement de l'édifice.
Une banquette de pierre, recouverte de bois, court autour du vaisseau. Assez rare dans l'église, ce type de sièges se trouve plus généralement sous les porches. Cet aménagement témoigne du rôle majeur du bâtiment, tout à la fois lieu de culte et maison commune pour la tenue des assemblées des habitants ou des marguilliers (cf. thème au verso). D'ordinaire, ces séances avaient lieu devant l'entrée principale des églises, mais il n'est pas rare qu'elles aient investi la nef, le chœur étant clos et réservé au clergé. Suite au concile de Trente et durant tout le XVIIe siècle, les évêques luttèrent contre ces pratiques pour éviter que les inévitables disputes n'entachent les lieux saints.
vitrail princay1Au dessus du porche, une rosace éclaire la nef. Le vitrail contemporain, signé Isabelle Constant, maître-verrier à Bonneuil-Matours, figure Marie-Madeleine drapée de jaune-orangé sur fond bleu. Deux cloches sont conservées dans une petite chambre ménagée sous les combles. Les cordes qui en descendent sont actionnées tous les dimanches par les Amis de Prinçay, pour sonner l'Angélus. La première cloche, baptisée en 1613, a été retirée suite à la vente de Sainte-Madeleine et suspendue dans l'église d'Availles, avant d'être ramenée à Prinçay en 1853. La seconde fut fondue en 1856 puis à nouveau en 1913 grâce aux dons de Raoul Treuille, propriétaire du château de Chitré.
Un bénitier en pierre, composé d'une vasque ronde posée sur un fût de colonne, se dresse à droite de l'entrée. A gauche, un second est installé dans le mur sous un arc trilobé.
Dans la première travée, le mur sud était ouvert d'une baie en arc brisé que la construction du presbytère attenant a obturée. Dans la seconde, une piscine bordée d'une moulure a été creusée. En face, la chaire à prêcher est récente, elle est venue remplacer le vieux meuble jugé indécent en 1853, lorsque l'église fut rendue au culte.
La nef s'ouvre sur le chœur sous un arc brisé du XIXe siècle. De chaque côté, des consoles accueillent les statues de saint Joseph au lys et de la Vierge à l'Enfant. Il était d'usage, durant l'office, que les hommes se rangent face au saint, proclamé patron des pères de familles par le pape Léon XIII en 1892, tandis que les femmes s'installaient du côté de la Vierge.vitrail princay2

Le chœur, aménagé au XIXe siècle, est éclairé d'une baie unique dont le vitrail représente l'Annonciation d'Isabelle Constant. De chaque côté, deux bancs fermés étaient réservés aux fabriciens ou aux familles de notables, sans doute les Treuille, bienfaiteurs de l'église, châtelains de Chitré à partir de 1854. Ces places proches de l'autel rappellent les privilèges octroyés aux seigneurs de Chitré durant l'Ancien Régime, en particulier le droit de prééminence et de sépulture dans l'église. Des chaises ou des prie-Dieu ont conservé le nom de leur locataire, sur des plaques entaillées.
La première porte, au nord, ouvre sur un confessionnal aménagé dans la sacristie. La seconde, au sud, donne accès à l'ancien presbytère.
Le chœur présente un décor peint de style orientalisant de la seconde moitié du XIXe siècle. Sur un fond beige parsemé de croix et de quartefeuilles dorées, sont simulés une arcature sur les murs latéraux et un fronton triangulaire qui, au-dessus de l'autel, sert-vent de cadre décoratif à trois statues. Le Sacré Cœur et Sainte Radegonde entourent Marie-Madeleine placée dans la niche centrale, bleue étoilée. La patronne de l'église tient dans sa main un crucifix insigne de sa présence parmi les saintes femmes au cours de la Passion. Le crâne des vanités est posé à ses pieds.
La façade est ornée d'un porche néogothique surmonté d'une rosace tréflée. Le haut pignon s'élève au-dessus des combles de la nef, sans doute à la hauteur initiale du vaisseau avant son arasement. Les projets devaient prévoir la reconstruction d'une voûte, le plafond lambrissé n'étant alors qu'une étape provisoire. Il est probable que les finances de la fabrique sont restées insuffisantes pour une telle entreprise. Le clocher n'a pas été reconstruit mais une petite chambre a été aménagée sous le pan sud du toit pour suspendre les deux cloches.
En descendant la rue sur quelques pas, on peut apercevoir les traces d'arrachement dans la maçonnerie du mur nord, provoquées par les travaux de reconstruction du XIXe siècle.


L'église Notre Dame03 cpa availles eglise


Dans le premier acte où est citée Availles, en 1031-1046, il est dit qu'il se trouve là une « ancienne église » (antiqua ecclesia). La forme latine du nom, Avallia, donne en français Availle, mais l'orthographe actuelle, Availles, s'installe au 17e siècle.

L'église est sous le patronage de Notre-Dame et relève, jusqu'à la Révolution, du chapitre de la cathédrale de Poitiers.

Bases médiévales, restauration au 19e siècle.

Les murs de la partie occidentale de l'église gardent des traces de porte romane et d'une porte gothique simplement bouchée (mur nord, 2ème travée).

L'église a fait l'objet d'une importante « restauration » au cours du dernier tiers du 19ème siècle. En 1868, c'est la reconstruction du clocher, accolé au côté nord, à la hauteur de la 4e travée. Ses deux étages (une puis deux baies par côté) se terminent par une flèche en pierre.  Une chapelle latérale a été construite à la suite du clocher, à la hauteur de la 5e travée.Deux marches marquent la séparation de la nef et du chœur, ce dernier n'occupant qu'une travée terminée par un chevet droit.

En 1869, il est question de la restauration des voûtes ; en 1896 la commune demande un dernier secours eglise availles tableaupour l'achèvement de la restauration.

Les six travées de l'église ont des voûtes « gothiques » quadripartites.

Notre-Dame de l'Assomption

L'église est placée sous le patronage de Notre-Dame de l'Assomption (fête le 15 août), comme environ 120 églises du diocèse à la veille de la Révolution. Peu d'églises Notre-Dame ont privilégié une autre fête mariale : la Conception de Marie (3), la Nativité de Marie (5). C'est dire combien la fête de l'Assomption est ancrée dans la piété des fidèles, alors même que le dogme ne sera proclamé qu'en 1950.

Assomption de la Vierge Marie : après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, Marie, mère du Christ, a été élevée en corps et en âme à la Gloire céleste.

Au-dessus de la porte occidentale est installée une grande huile sur toile (2,93 m de haut, 1,96 m de large), de 1657, représentant l'Assomption. Elle a été faite aux frais de F. René Fradin, qui sera curé de la paroisse de 1660 à 1690.


    


 

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